

Trek emblématique de la Patagonie, Torres Del Paine offre des paysages à couper le souffle à qui ose s’y aventurer. Etape coup de cœur ♥
Sommets escarpés, lacs aux eaux azurées.. Autant de paysages surprenants que l’on rencontre sur ce trek – sans grande difficultés techniques.
2 itinéraires sont proposées aux randonneurs pour arpenter le parc – le W et le O – avec des campements répartis tout le long du chemin
La rapidité de notre séjour Chilien et le cruel manque de liquidité momentané a réduit nos possibilités à l’itinéraire W. Mais l’expérience est au-delà de toutes nos attentes. Et reste gravée à jamais dans nos mémoires et dans nos jambes.



W – 1ERE BRANCHE
Tout commence sur le bas-côté d’une piste. A las Torres Hotel, où le bus nous avait lâché. Sous un soleil splendide. Dépouillés. Mais impatients d’aller en découdre avec ces montagnes.
Nos 1ers pas nous conduisent jusqu’au campement Chileno, en fond de vallée. On y jette nos tentes de guingois, entre forêt et ruisseau.
On y restera peu de temps. Au son des grillons, dans le calme de la nuit patagonienne, la troupe repart. Sous les étoiles chiliennes, on entame la montée au Mirador. On y arrivera à point nommé. Les 1ers rayons du soleil chatouillent les cîmes des Torres. Les embrasent. De rouge et de jaune. Transforment les eaux du lac en or. Tout le monde retient son souffle. Hypnotisés. Le spectacle est saisissant.
Nos chaussures reprennent ensuite le chemin du campement. Puis s’élancent, pleines d’entrain, le long des berges du lago Nordenskjöld. Les paysages changent. La chaleur devient vite écrasante. Les rayons du soleil rôtissent notre peau tendre. Les jambes crissent. On atteint douloureusement le campement de los Cuernos, puis le campement El Francès où l’on pose bagage.




W- 2IEME BRANCHE
Le lendemain, on poursuit cette aventure en forme de W. Une aventure toujours plus variée. Toujours plus saisissante. On part à l’ascension du Mirador Britanico, point de vue immanquable infiltré au cœur du massif. On traverse également plaines, collines et buissons pour longer les rives de lacs. Au dessus de nous, le Paine Grande nous guette. Le campement du même nom sera notre point de chute pour cette journée.



W- 3IEME BRANCHE
La dernière branche de ce circuit en W nous plonge dans une toute nouvelle ambiance. Glace. Ciel torturé. Camaïeu de gris. On passe en terres hostiles. Notre panorama change. Montagnes sombres. Sommets crochus. Nous ne sommes as les bienvenus sur cette planète. Et devant nous une mer de glace. Du blanc à l’infini. Le glacier. Grey. Un véritable continent de glace et de crevasses.
L’équipée dépose son chargement au nouveau campement avant de poursuivre l’exploration. Hypnotisés. Fascinés. Où sommes nous ?
Enfin, le dernier jour arrive. A contre-coeur, on se dirige vers la sortie du parc. En bateau. Sur les flots azurés de Pehoe. Pour voir défiler sous nos yeux une dernière fois ces montagnes acérées. Toujours plus imposantes. Majestueuse. Défiantes.
C’est promis, on reviendra !






INTO THE WILD
Un trek, ça se prépare. On ne part pas sur les chemins en slip avec 3 bountys:
-Prévoir suffisamment de nourriture. Pour les repas. Pour les pauses. Aujourd’hui il existe une multitude de solutions pour se préparer des festins en nature, même en trek. Soupes, sauces déshydratées, riz, pâtes, semoule parfumée… Petite astuce qui ravira vos compagnons de galère: un petit paquet de bonbecs !
-Prévoir suffisamment d’eau. Le manque d’eau est souvent synonyme de grosse galère. Surtout en plein effort. Veillez à bien gérer vos réserves. Un thermos de thé peu être un bon compagnon par temps froid ! Des micropurs et/ou une paille filtrante peuvent également se révéler utiles pour prendre l’eau de certains ruisseaux ou dans certaines parties du monde.
-Avoir un équipement de bivouac optimisé et adapté.
CHAUSSURES: RANDO OU TRAIL ?
Le débat reste ouvert. Certains préfèrent la robustesse, le maintient et l’imperméabilité des bonnes vieilles chaussures de rando. D’autres mise sur la légèreté, le confort et la respirabilité des chaussures de trail. Pas de règle de ce côté là. Dans tout les cas, il vaut mieux faire ses chaussures à son pied avant de s’élancer sur les chemins.












