TOUR DU THABOR




Parfois pas besoin d’aller au bout du monde pour arpenter des sentiers au plus haut des cîmes.

Un trek en altitude tout en restant chez nous dans les alpes. C’était le défi.

Au programme 3 sommets du massif du Thabor. A 3000m. En 4 jours.

4 jours au travers d’une nature assez austère et rase mais grandiose.


ETAPE 1: VALMEINIER | LAC DU PEYRON

Cette aventure démarre dans le froid. Les pieds humides dans la neige. Le craquement du sol gelé sous les semelles. La goutte au nez. On se met en route pour le refuge des Marches. Un panorama sauvage nous accompagne.

Puis, patiemment, on remonte la vallée. En direction du Mont Thabor et de son refuge. Les montagnes du massifs nous observent. Nous guettent. On ne fait que passer.

Le sentier a flanc de montagne, agrémenté de ses vaches et de leurs cloches, nous permet de rejoindre le lac du Peyron. Humide et frais. On y installera notre campement pour la nuit.


ETAPE 2: LAC PEYRON | LAC DU GRAND BAN VIA LE MONT THABOR  – 3178m

La 2ième journée débute par une montée, assez raide au sortir du duvet.  Pierres et poussière sont nos compagnons jusqu’au replat du Thabor. Puis la pente se redresse. Ocre et noire. Jusqu’à la chapelle du sommet. Et là, les alpes s’étendent devant nous. Sombres et rocailleuses, parsemées de sucre glace sur les sommets. La Meije nous salue. La Barre des Écrins nous fait un clin d’œil.

La redescente jusqu’au refuge des Drayères se fait au travers de névés, cols, lacs et ruisseaux champêtres. Une courte bière rafraîchissante au refuge nous recharge les batteries avant de remonter la vallée suivante jusqu’au lac du Grand Banc. Le miroir de l’eau nous accueille. On pose notre tente sur les rives du lac. Tout est calme. Apaisé.


ETAPE 3: LAC DU GRAND BAN | REFUGE DES AIGUILLES D’ARVES VIA LA POINTE DES CERCES – 3097m

Ce matin, on s’écarte de l’itinéraire principal pour  entamer une belle montée sèche et pierreuse vers la Pointe des Cerces. Les pierres roulent autour de nous. Glissent. A la frontale, on trace notre route dans ces éboulis. On atteint finalement le sommet au lever du jour. Les pics acérés autour de nous s’embrasent. Se changent en or brut. La brume matinale s’échappe. S’évapore. 

Après une rapide redescente à notre campement, un pliage approximatif de nos affaires, on poursuit notre aventure en direction du hameau de Bonnenuit.  La vallée de Valloire. Puis les alpages des Aiguilles d’Arves. Les jambes lourdes, on s’échoue au refuge du même nom. 


ETAPE 4: REFUGE DES AIGUILLES D’ARVES | VALMEINIER VIA L’AIGUILLE DE L’EPAISSEUR – 3230m

Une fois encore la journée débute par une montée. Longue. Raide. Technique. Elle se finira à 4 pattes dans les éboulis. On pousse. On tire. On se tracte. L’Aiguille de l’Epaisseur se mérite. 

Après une redescente épique. Entre chute de pierres et glissement d’éboulis. Perte d’itinéraire et d’espoir. On bifurque  à flanc de colline , sur les chemins de moutons, pour rallier Valloire. La traversée du village et des hameaux voisins jusqu’à la croix de Notre-Dame-de-la-Vie est ensuite longue et morne. Patiemment on enchaine route, sentiers forestiers et autres pistes jusqu’au bas de Valmeinier.  Notre boucle est bouclée.

Objectif atteint !




TRUCS & ASTUCES

INTO THE WILD

 Un trek, ça se prépare. On ne part pas sur les chemins en slip avec 3 bountys:

-Prévoir suffisamment de nourriture. Pour les repas. Pour les pauses. Aujourd’hui il existe une multitude de solutions pour se préparer des festins en nature, même en trek. Soupes, sauces déshydratées, riz, pâtes, semoule parfumée… Petite astuce qui ravira vos compagnons de galère: un petit paquet de bonbecs  !

-Prévoir suffisamment d’eau. Le manque d’eau est souvent synonyme de grosse galère. Surtout en plein effort. Veillez à bien gérer vos réserves. Un thermos de thé peu être un bon compagnon par temps froid !  Des micropurs et/ou une paille filtrante peuvent également se révéler utiles pour prendre l’eau de certains ruisseaux ou dans certaines parties du monde.

-Avoir un équipement de bivouac optimisé et adapté.


CHAUSSURES: RANDO OU TRAIL ? 

Le débat reste ouvert. Certains préfèrent la robustesse, le maintient et l’imperméabilité des bonnes vieilles chaussures de rando. D’autres mise sur la légèreté, le confort et la respirabilité des chaussures de trail. Pas  de règle de ce côté là.  Dans tout les cas, il vaut mieux faire ses chaussures à son pied avant de s’élancer sur les chemins. 



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