SUR LE CHEMIN DES PENITENTS

Droits. Froids. Fiers.

Ils nous regardent passer. Entravent nos pas et agrippent notre corde.

Méfiants. Ils ralentissent notre progression et dévorent notre énergie. Seuls maîtres sur cette terre glacée. Les pénitents règnent.

Impossible d’échapper à cette armée glacée pour conquérir les cimes d’Urus et Ishinca.

Embusqués sur les sommets andins, cette horde givrée vous attend dès la fin de l’été. Alignés. Ordonnés au bon vouloir du vent. Ces tiges de glace hérissent la toison du glacier. Obstacles infinis vers la route pour le sommet.

Et sous nos crampons fatigués, les pénitents se dressent. Vaillants. Insensibles. Enfiévrés. Comme emportés par une immense procession vers le sommet. En pleine semaine Sainte à 5500m d’altitude.

Les pénitents défilent sur le glacier. Silencieux. Leurs cagoules blanches et glacées de sorties. Dressées. Élancées. Defiantes.

Il faut alors se joindre à la procession. Prendre part à cette grande marche religieuse. Se joindre au flot de pénitents. Et suivre cet étrange cortège jusqu’aux reliques du sommet. Les divins panoramas d’Urus et d’Ishinca …

MAM – MAL AIGU DES MONTAGNES

Le MAM touche à des degrés différents les personnes en hautes altitudes. Trekkeurs et alpinistes n’y échappent pas. Généralement les signes observés restent bénins – mal de tête, fatigue, trouble du sommeil, perte d’appétit… Mais les manifestations peuvent être plus graves et mettre la vie des personnes en danger. Il faut donc bien écouter son corps et ne pas hésiter à faire part de ce que l’on ressent pour agir en conséquence : aspirine, repos, redescente à plus basse altitude… Pour réduire les risques de MAM, l’acclimatation est essentielle. Voici quelques conseils pour bien s’acclimater :

-Ne pas monter trop vite

-Prévoir des journées de repos / des temps de repos / palier d’acclimatation

-Eviter les efforts intenses en début de séjour

-Monter à une altitude supérieure de celle où l’on passe la nuit